mardi 3 janvier 2012

& LIVE REPORT - Shaka Ponk au Zénith de Paris - 25 novembre 2011


Encore un live grandement attendu depuis ma re-découverte de Shaka Ponk cet été, avec la sortie du très pop The geeks and the jerkin' socks. 


Ainsi j'étais au rendez-vous comme promis, le 25 novembre 2011 à Paris. Un live mémorable pour bon nombre de raisons, à commencer sûrement par le fait que cette date représentait une consécration pour le groupe, qui n'avait jamais rempli d'aussi grande salle depuis son existence. Ils étaient heureux, pleins de pêche et d'enthousiasme, ça faisait plaisir à voir pour tout bon fan du groupe et pour les autres aussi.


Petit discours de Frah précédent l'excellente Prima Scene, qui remercie son public d'avoir soutenu le groupe jusqu'à cette réussite.

Virevoltants entre des jeux d'ombre et de lumière, des mises en scène drôles ou simplement réussies, et surtout la présence indispensable de la mascotte simiesque du groupe GOZ,  les Shaka savent ravir et divertir leur public. 
Les musiciens sont arrivés dans une ambiance survoltée et étouffante, simplement vêtus de shorts et ... de body paint, faisant d'eux des squelettes de chair et d'os, suivis très rapidement par les deux chanteurs et leurs tenues assorties (baskets jaunes citron à l'honneur), véritables zébulons live, bondissant de la scène au public et du public à la scène en brandissant leurs micro-caméras de la MKTV, micro-épisodes vidéo tournés en live pour les fans.


Jeu d'ombres durant Dot Coma pour Samaha & Frah derriere l'écran de Goz, un sympathique moment du live

Un petit bémol tout de même : dans le précédent article sur Shaka je louais la voix de Samaha, très présente sur le dernier album au déplaisir de certains addicts du groupe. Cependant, je dois avouer qu'en concert... Elle était, elle-même, un peu trop présente à mon goût. Beaucoup trop de show-off pseudo sexy et déluré de la part d'une fille talentueuse qui n'a pas besoin d'en faire tant, c'est l'effet que les roulements de postérieur et l'omniprésence un peu agaçante de la chanteuse m'ont fait, et n'accusez pas ma qualité de fille hétérosexuelle pour autant, cet avis était partagé par plus d'un homme dans l'assemblée ! 
D'autre point noir, il était un peu dommage d'entendre Frah critiquer ouvertement et sans mâcher ses mots les producteurs ayant refusé de financer le groupe a leurs débuts. Même amené avec un humour de lycéen, ce discours constituait un épisode un peu inutile et négatif dans une ambiance hautement festive et bon enfant.

Ceci n'a pourtant pas empêché la prestation des Shaka Ponk d'être excellente, divertissante, drôle et jouissive, les paroles reprises en choeur par un public (trop?) survolté, les crowdsurfings de Frah et les pitreries de GOZ se mesurant au batteur devant une batterie virtuelle ne cessant de se succéder pour donner globalement une bonne humeur communicative, avec un final sur Palabra mi amor où Bertrand Cantat est venu en guest star interpréter le morceau avec Shaka. Encore une chose qui n'était pas indispensable à mon goût mais qui, dans ce cas, relève du purement subjectif, l'interprétation du morceau ayant été très sympathique et explosive, en toute honnêteté.

En somme, malgré quelques déceptions au vu de mes attentes personnelles (il paraît que c'était "mieux avant"), Shaka Ponk demeure un groupe à voir et à revoir, si l'on n'est pas agoraphobe (entendez par là avoir peur d'une foule hystérique de jeunes groupies oppressantes) et que l'on vient pour s'amuser ! 
Allez les jeunes , LET'S BANG !!






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