mardi 31 août 2010

& REGARDER - Ippolito Caffi


Ippolito Caffi est un peintre italien du XIXe siècle qu'à ma grande honte je ne connaissais pas avant mon séjour en Italie et notamment à Venise, en juillet 2010.

Cet homme manie le pinceau avec une habileté purement et divinement italienne. J'ai été subjuguée, au détour d'une des salles du musée Ca'Pesaro, par cette oeuvre (dont la présence me semblait d'ailleurs incongrue dans un Musée d'Art Contemporain) :

Serenata dirimpetto alla piazzetta San Marco

Je déplore grandement la qualité de l'image, car le tableau est (curieusement) beaucoup plus sombre en réalité, et la lumière est travaillée de façon impressionnante, en particulier les reflets rosés du feu au centre de l'image, qui se répercutent sur tout le tableau... Grandiose.

Ayant étudié la peinture et la perspective aux Beaux Arts de Venise, on comprend que cette ville d'eau au charme délabré fût le sujet de prédilection de Caffi. Cependant ce dernier entreprit plusieurs voyages, notamment en Orient, desquels il a rapporté des oeuvres également remarquables.
J'avoue avoir une préférence marquée pour sa représentation de Venise par tous les temps, aussi ne taris-je pas d'images pour vous prouver le talent de ce grand monsieur trop peu reconnu de la peinture italienne.


Festa notturna
Snow and fog on the grand canal
Venice by moonlight

The grand canal with snow and ice
Il a réussi à réinventer des couleurs naturelles et pourtant encore peu voire pas utilisées par ses pairs dans l'art du XIXe siècle. Il a montré la douce et ensorcelante Venise dans ses plus beaux atours, aussi divers soient-ils.

 La technique joint ici l'émotion dans une parfaite harmonie. Un trop plein de réalité mêlé à une singulière impression de rêver ce qu'on a sous les yeux, à une mélancolie qu'on ne voyait pas venir. C'est l'effet que fait la belle Venise, même au XXIe siècle, même sous le soleil impitoyable et la masse gluante de touristes affluants des quatre coins du monde. Et Ippolito Caffi a su transcrire cette émotion immortelle.

Je vous laisse découvrir plus d'oeuvres en musique : ICI  une diapo Youtube montrant un grand panel de l'oeuvre de Caffi sur fond d' "Apologize" par One Republic (..? Après tout, pourquoi pas...)

lundi 30 août 2010

& SAVOIR - Publicité & Culture.

Depuis toujours, la publicité puise ses sujets, son inspiration et sa créativité dans la culture d'hier et d'aujourd'hui.
On s'inspire d'oeuvres d'art ou de personnages reconnus mondialement, de films cultes ou encore, on se sert de musiques célèbres pour incruster un slogan ou une image de marque dans le cerveau du bien-aimé consommateur.

L'homme de Vitruve de Léonard de Vinci revisité par Lavazza
La culture générale est un outil inépuisable pour les publicitaires qui l'exploitent avec humour, sérieux ou désinvolture... De façon plus ou moins efficace.
Cette façon de détourner les codes culturels fait donc de la publicité une forme de culture à part entière.
Ce que l'on peut constater en suivant les éditions web de CulturePub, une émission brillante qui manque aujourd'hui à la télévision. (Heureusement qu'on a Internet...)
La publicité ou communication visuelle s'appuie cependant le plus souvent sur des stéréotypes ancrés dans l'imaginaire collectif, véritables vecteurs de mémorisation : les Blondes, les Noirs, les Homosexuels, les Machos... Tout passe à la moulinette publicitaire, pour nous faire rire, pleurer, nous choquer, mais surtout... pour nous faire acheter.


La publicité, pas tendre avec les blondes

Les stéréotypes sont un phénomène culturel de plus. Des idées reçues que l'on n'a pas envie, ou que l'on n'est pas motivés à faire changer, et que l'on utilise tous les jours par habitude, même lorsqu'on sait pertinemment que c'est faux. De toute façon, ça fonctionne!

Pour y revenir, la culture a évidemment participé à l'élaboration de ces stéréotypes. Surtout par le biais de la société, le besoin de se référer à des choses que l'on connaît, que l'on a apprises, pour se rassurer, la manie typiquement humaine de tout répertorier dans de petites boîtes (ce que déplorait l'artiste Willy Merry dans l'interview précédent)... Tout cela mène au stéréotype. La culture des hommes les amène à projeter les éléments culturels qui les constituent sur toute chose nouvelle pour eux.
Pour les beaux yeux, le régal, le plaisir des communicants !

Cet article ne vise pas à changer l'être humain appelé "consommateur" de nos jours, loin de là ! Tout ça n'est que pure constatation subjective. Mais réaliste.

Pour finir je vous conseillerais d'aller faire un tour sur le blog Advertising Times, une vraie mine d'or en matière de publicité stéréotypée, et d'exploitation de la culture en communication: la pub d'hier et d'aujourd'hui analysée avec légèreté (enfin!).

jeudi 26 août 2010

& INTERVIEW - Willy Merry, le clown illustrateur



A l'origine d'un univers aux accents tragi-comiques, mélange de facéties enfantines pâtinées de macabre, Willy Merry affirme une fantaisie très personnelle qui lui a déjà valu quelques collaborations intéressantes, ainsi qu'un succès certain dans le vaste monde de l'illustration où il se présente comme un clown armé d'un crayon et de pinceaux.

Ayant eu l'occasion de m'entretenir avec lui au sujet de ses motivations, inspirations et projets, je vous fais aujourd'hui partager le fruit de ces enrichissantes discussions.

AdY : Comment définirais tu ton propre style ?


WM : Je ne sais pas bien et je n'ai jamais vraiment voulu savoir la réponse. Le mot "cartoon" me vient en tête lorsque l'on me demande avec insistance de catégoriser mon style de dessin mais c'est peu fondé. Je n'aime pas la notion de style, je la trouve assez injuste. Chaque illustration, histoire, chaque oeuvre devrait pouvoir s'abstenir de s'enregistrer dans un style précis; elle devrait se suffire à elle-même et ne pas engager la concurrence qui survient automatiquement lorsqu'on la classe dans un style, et qu'on la met indirectement en compétition.

AdY: - Quelles sont tes principales sources d'inspiration?

WM: Le travail de Mike Mignola sur le comics Hellboy m'impressionne énormément. Je peux également citer les musiciens Tom Waits et Nick Cave, ainsi que d'autres réalisateurs de films Roman Polanski, Wes Anderson ou Takeshi Kitano. En règle générale, je suis extrêmement influencé par le génie de réussir à métamorphoser une émotion ou une idée en une oeuvre logique, fascinante et splendide. Je lis aussi du Edgar Allan Poe ainsi que du Franz Kafka.
 "The Heroes in my Closet"

AdY: - Tu as été choisi pour illustrer un livre pour enfants, "The Heroes in my Closet", à paraitre aux US bientôt. Peux tu nous en dire plus?

WM: J'ai été contacté par le biais d'un site communautaire sur la création. J'ai de suite accepté, intéressé par l'illustration depuis quelques années. Zachery Nims (l'auteur) m'a accordé champ libre quant à la création de l'univers et ce fut ainsi très enrichissant : je pouvais enfin ancrer dans un projet précis mes idées graphiques déjà plus ou moins développées au travers de mes travaux personnels. Les 27 pages accomplies et le livre complet, il est actuellement sous la coupe des éditeurs. Je n'ai pour le moment aucune date de sortie mais je fais confiance à Zach de ce côté-là.


AdY:-Quels sont tes projets actuels ? Tes ambitions artistiques ?

WM: Je travaille actuellement sur une exposition qui aura lieu à la fin d'année, basée sur mes travaux. Je planche également sur diverses trames de bédé ainsi qu'une histoire qui me serait totalement propre.

(NdR: L'exposition aura lieu sur Bordeaux. Avis aux Bordelais! Vous serez tenus au courant de la date et du lieu précis dès que possible.)

AdY: - Comptes tu te lancer toi meme dans la BD ou dans l'élaboration d'histoires pour enfants ? Pour quelles raisons?

WM: L'engouement que je ressens lorsque me survient l'idée d'une bande-dessinée est assez intense et fascinant. J'ai toujours aimé créer des histoires, inspiré par ceux qui réussissent dans ce domaine. Toutefois, le secteur de la bédé étant très difficile, les projets de bédé qui me viennent en tête ne sont nullement préparés à l'édition; ce sont des travaux personnels. J'apprends énormément lors de l'élaboration d'une bédé, je l'ai compris au travers de "Je me souviendrai de toi", ma première courte bande-dessinée.


Les clowneries de Willy Merry sont à admirer, à critiquer, à vendre ou à aimer sur son DeviantArt, ou encore sur son Blog (Tous deux rédigés en anglais). Vous pouvez aussi tenter d'être son ami Facebook ! (peut-être.)
En ce qui me concerne, c'est positivement un honneur d'être ton amie, Willy.

Pièce de la série "Children"

& RAPPELER - 1939/1945.

Plusieurs romans sur la guerre de 40 sont passés entre mes mains.
J'ai vu plusieurs films, aussi.

Et quel que soit le point de vue d'où l'on se place, le soldat allemand, le civil (français, allemand, polonais...), le Juif, ou ...Hitler... je ne pense pas qu'il soit aisé de percevoir comment une telle "Question" a pu se poser dans notre histoire à tous.
Toutes les informations que j'ai pu glaner sur le sujet, qu'elles appartiennent à la fiction partielle ou à la réalité des faits, aident évidemment à "comprendre" les liens de cause à effet qui ont rendu cette apothéose de l'atroce possible. D'ailleurs, un contre-pied de cette possibilité a été imaginé par Eric Emmanuel Schmidt dans "La part de l'autre", un paralléle entre l'histoire du Führer tristement célèbre et celle du même homme s'il avait été accepté aux Beaux-Arts de Vienne dans sa jeunesse.



"Il veut comprendre, comprendre que le monstre n'est pas un être différent de lui, hors de l'humanité, mais un être comme lui qui prend des décisions différentes. Depuis ce jour, l'enfant a peur de lui-même, il sait qu'il cohabite avec une bête violente et sanguinaire, il souhaite la tenir toute sa vie dans sa cage" Eric-Emmanuel Schmitt - La part de l'autre (lien evene)




Hitler était un homme frustré, dont l'esprit avait été détourné depuis sa plus tendre enfance. Le récit narré par le démon du mal de Norman Mailer dans le roman détruit par la critique "Un chateau en forêt", sensé retracer l'origine et l'enfance d'Adolf Hitler, en témoigne dans un style difficile à supporter : assez sombre, glauque, voire carrément malsain... Qui nous ramène facilement au personnage dépeint. Cela reste un roman, mais on s'y retrouve. Ceci dit, Norman Mailer avait habitué ses lecteurs à mieux, selon la critique de Didier Jacob du Nouvel Obs (qui selon moi n'est pas un lecteur objectif, quoique je lui donne raison sur le ridicule de certaines scènes.)
Même si tu aimes lire, accroche toi tout de même, il faut l'avouer. Sinon, va plutôt louer un film :
La personnalité d'Hitler se ressent également sur nos écrans en 2004 avec le film "La chute" d'Oliver Hirshbiegel. (Bande-annonce à voir ICI)
Une interprétation remarquable de Bruno Ganz dans le rôle d'un des plus grands monstres de l'Histoire et un scénario à la limite du trop réaliste. A voir, évidemment.

Le peuple allemand voyait en lui le sauveur de l'Allemagne et l'a suivi trop immédiatemment, trop aveuglément. L'armée a cru en lui et en son parti, comme en ses promesses de grandeur retrouvée. Un phénomène brillamment décrit dans le fameux ouvrage de Robert Merle, "La mort est mon métier" (1952) : le récit impartial et froid de celui qui devint le Kommandant du camp d'Auschwitz, affirmant n'avoir trouvé aucune satisfaction dans le massacre des Juifs, sinon dans sa qualité et de son efficacité en tant que serviteur du Reich.

Ce genre de récit fut repris assez récemment par Jonathan Littell dans "Les bienveillantes", livre évènementiel de l'année 2006 qui reçut le prix Goncourt, qui traite en surface du nazisme et de son organisation mais plus généralement de la question du génocide et du prix de la vie... Un traité très distant, mécanique, difficile à lire.
Des films comme "La rafle" (2009) ont démontré l'incrédulité sincère des personnes concernées par l'horreur de la "Question Juive", ou plutôt leur volonté (qui n'était que trop compréhensible) de ne pas croire cela possible.
"La Liste de Schindler" de Steven Spielberg(1993), adapté du roman de Thomas Keneally, est par ailleurs un témoignage merveilleux du courage de certains allemands, ainsi qu'à mon avis une ode immortelle à l'être humain en lui-même, à travers la personne de l'extraordinaire Mr Oskar Schindler.
Deux heures qui arrachent toutes les larmes dont on est capables, qu'elles soient de profonde tristesse ou d'intense joie, mais de toute façon pleines d'une émotion impressionante. Tout ça sans mentionner le talent d'interprétation indéniable de l'ensemble de la distribution (Liam Neeson, Ralph Fiennes...)


Les civils allemands avaient peur et souffraient considérablement de la guerre pour la plupart. Le très émouvant roman "La voleuse de livres" de Markus Zusak (2005) dépeint avec brio l'ambiance des villages allemands où malgré les obligations du quotidien qui les rappelaient à une vie "normale", les habitants vivaient sans cesse dans la crainte des bombardements et... des officiers allemands. Cette période sert de décor à l'histoire d'une petite orpheline, Liesel Meminger, adoptée par une famille vivant en dehors de Munich. On y rit, on y perd son souffle, on y pleure et enfin... On y vit.

J'ai aussi visité le Centre Commémoratif de l'Holocauste, lors d'une semaine passée à Montréal .
Voir une lettre d'un mari juif à sa femme allemande, disant que tout va bien...Tout en sachant qu'une fois la lettre entre les mains de sa femme ce malheureux était deja mort. Voir ce message à côté de la déclaration de son décès dû à une "pneumonie"... C'est une chose qui reste ancrée.
On ne se rend pas compte, mais on sent la main tremblante au dessus du papier. On voit encore les traces de larmes qui ont brouillé l'encre. On ne se rend toujours pas compte.

J'ai à tout prix tenté à travers ces bribes de coeur, de pensées et de souvenirs, de comprendre, de savoir, d'imaginer. Tout ça pour enfin comprendre que justement, il ne me sera jamais possible d'imaginer vraiment ce que tous ces protagonistes ont pu vivre. Il ne me sera jamais possible de dire avec certitude que "je comprends".
Ceci dit, je l'ai touché du doigt, et cela me suffit pour ne pas oublier.

lundi 23 août 2010

& ECOUTER - "The Blackening" de Machine Head


Avis aux amateurs de metal, du vrai, du bon. Avis aussi et tout simplement aux amateurs de musique, et de technique au vrai et primaire sens de ces termes.
Avec des guitaristes qui ont vraiment dix doigts à chaque main et voire plus,
avec des paroles hargneuses, pleines de rage et de spontanéité, de comptes à régler, d'émotions à partager,
avec des mélodies structurées, léchées au possible, passant de la rage lourde et imposante aux envolées qui emportent un bout d'âme, un bout de larme dans leur sillage... Tout ça sans parler de solos guitaristiques littéralement époustouflants.

Machine Head existent depuis 1992, "The Blackening" est sorti il y a déjà trois ans, je le sais. J'en parlerais tout de même aujourd'hui.  Le tout est de faire circuler ses révélations, n'est-il pas?
Comme son excellent prédecesseur "Through the ashes of empire", "The Blackening" a été produit par Robb Flynn, accessoirement chanteur et l'un des guitaristes du groupe. Ce cher monsieur a d'ailleurs bien fait de se lever ce jour-là ! 
Pour se faire promener à travers de la musique de qualité, qui fait passer par des états cathartiques à la pelle... Je ne saurais que trop vous conseiller, sinon d'acheter, au moins d'écouter avec vos oreilles et vos coeurs cet album qui m'a transcendée.

Pour ce faire, laissez moi vous conseiller d'aller faire une petite balade par ici (pour un solo prenant et un très beau final) , par là (pour son rythme enervé sans être énervant), ou encore ici (une reprise de "Hallowed be thy name" d'Iron Maiden qui n'a rien à envier à son originale, si ce n'est d'avoir été la première version !)
Nourrissez vous... Non, empiffrez vous les oreilles en beauté !


dimanche 15 août 2010

& LIRE - Salman Rushdie

"Comment vaincre le terrorisme ? Ne soyez pas terrorisé, même si vous avez peur."



C'est ce qu'a répondu Salman Rushdie lorsqu'on l'a interrogé à propos des attentats du 11 septembre 2001: Cet auteur brittanique d'origine kashmiri est un exemple de la prise de risque et de la liberté d'expression, continuant d'écrire avec une puissante conviction, et ce malgré l'ombre omniprésente de la fatwa menée contre lui par l'ayatollah Kohmeini, après la publication des Versets Sataniques (1988).

Vidéo : bref portrait de Salman Rushdie


A travers des romans qui mêlent le mystique et le pragmatique, le rêve et l'écrasante réalité, la folie et la sagesse, Rushdie nous parle d'amour si ce n'est de passion, il nous parle de religion, de vengeance... Toutes empreintes d'un sujet qui semble lui être cher : la distinction de la frontière entre le bien et le mal, frontière brouillée, effacée puis retracée avant d'être a nouveau indistincte, et ce depuis la naissance de l'être humain.

La critique du fanatisme religieux qu'on peut lire entre les lignes de ses romans que je qualifierai d'aventure (culturelle, émotionnelle, ou géographique...) est le point de départ de la fatwa mentionnée précédemment. Cependant, l'auteur avoue que le risque engendré par cette menace n'a su que l'inspirer, et non arrêter son élan créateur.

Emotionnellement, Rushdie nous transporte dans des terres inconnues (ou non), nous amène à toucher du doigt notre quotidien pour ensuite nous propulser dans les lumineuses ténèbres de l'irréel, de l'onirisme et du doute. Il nous fait réfléchir, sur les hommes, leur nature. La lutte des Versets Sataniques, opposant Gibreel et Saladdin, l'ange et le démon, le bien et le mal, leurs limites et leur possibilité de les franchir en témoigne de façon époustouflante.


Il nous demande ce qui tient les hommes en vie, et où leur art de détruire ce qu'ils ont de plus précieux prend sa source : dans Shalimar le Clown, un paradis sur Terre dénommé le Cachemire, modèle d'harmonie et de paix, devient le théâtre d'abominations impensables, en parallèle de la ruine d'un coeur et de plusieurs vies...



Je n'ai à ce jour lu que deux de ses oeuvres, mais les prochaines feront également l'objet de chroniques.
Si vous vous interessez à cet auteur, peut être voudriez vous savoir quelles lectures il emporterait sur une île déserte ?

Et pour se procurer ses oeuvres, vous pouvez aller là-bas.

La ballade de l'intérêt

Gagner l'intérêt d'autrui a toujours été chose peu aisée pour les gens instruits.
L'objectif de cet espace est néanmoins de réussir, par quelque moyen, à gagner le vôtre : la culture devient obsolète aujourd'hui, mais fort heureusement les lambeaux de son ancienne importance sont restés accrochés sur les épaules de gens, d'objets, de nations ou de bâtiments...
Avec un peu de chance, on peut reconstruire quelque chose de beau.
Ce blog n'est pas le premier à parler culture, et il ne sera pas le dernier. Je veux tenter d'interesser toutes les personnes comme vous, celles qui vont prendre la peine de parcourir ces lignes. D'interesser avec ce qui m'intéresse. Partager mes passions, mes interêts, mes coups de coeur avec vous, et vous donner envie de me suivre.

Après vous, je vous prie.