
Dans ses trois premiers one shot (manga en un seul tome), à savoir Remember, Orange, et One day, il nous livre des histoires courtes sur l'adolescence chinoise, la mélancolie -notion qui lui est chère- , et le (dés)espoir dans le futur.

En 2010, Benjamin a publié Savior, un nouveau one shot que je n'ai pas encore trouvé pour le commenter, mais que je vous invite à découvrir en même temps que moi prochainement, rien que pour la beauté du style.
Bien que tout son travail soit fait par ordinateur, le profane se méprendra facilement, croyant avoir affaire à un peintre en admirant son travail à la réalisation parfaite, fluide, nerveuse et douce à la fois.

Pour ceux qui auront eu la malchance considérable de constater l'existence de la "chanteuse" Jena Lee, Benjamin a dessiné pour ses clips, notamment J'aimerais tellement ou Je me perds... Si cela vous tente de regarder (en mute pour les moins courageux), c'est par là.
Benjamin a également créé récemment une courte histoire parue chez Marvel dans le mini format SkyDoll : Spaceship Collection aux Etats Unis, inspirée de la fameuse bande dessinée SkyDoll (A.Barbucci / B.Canepa)
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Le personnage d'une Aquarienne (SkyDoll) vu par Benjamin |
Benjamin est donc un illustrateur à la sensibilité exacerbée, traduite par ses observations précises du monde qui l'entoure, des personnalités qui passent autour de lui, qui se touchent sans se connaître... Le travail du personnage, surtout féminin, est une des clés de l'oeuvre de Benjamin qui quand il ne fait pas d'histoires à travers ses bandes dessinées, nous en raconte tout de même à travers un visage, une expression ou une attitude. La vision de cet artiste donne envie de mieux connaître la jeunesse chinoise, de s'y intéresser, et de la comprendre...
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L'affiche dédicacée que j'ai eue à Japan Expo 2007... Un désespoir violent et magnifique. |
Elle est belle cette affiche! :)
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